Qui sommes-nous ?

La noblesse de notre village... 

La famille noble DE GARNIER se veut différente de la bourgoisie du village comme les Roche-Lavareille ou Roche-Duclos, et se doit d’adopter un comportement aristocratique. 

Il faut préciser qu’elle a d’abord toujours contracté des alliances nobles avec des familles issues le plus souvent du Bas-Dauphiné, accentuant ainsi sa présence et son influence dans la région.

Souvenirs... Souvenirs...

 

Voici pour notre et votre plus grand plaisir une nouvelle photo du marché  qui parle à beaucoup  :
- devant le Savoie on aperçoit l'étal du boucher Monginot, qui avait, autour de 1930, construit sa boutique sur la RN6, aujourd’hui « #AuFinGourmet »... 



Les anciens combattants

 

Dès 1919, les anciens combattants de Saint Laurent de Mure, groupés dans leurs sections, ont toujours été très fidèles au souvenir de leurs défunts, à celui des souffrances endurées en commun et à leur idéal de paix.

Sur l'Isère (dont nous faisions partie à l'époque), on recense 14 236 mutilés de guerre en 1922 ! 

Après la dernière guerre, les anciens combattants de la seconde guerre mondiale fondèrent une Amicale présidée par M. Robert CARROZ, avec comme vice-président M. Henri RAMBAUDI.  

 Les députés laurentinois en 1788 sous le Tiers Etat 


Et nous avons retrouvé la liste des députés de la circonscription dont nous faisions partie à l’époque de 1788 !    

Contrairement à certaines idées reçues, les députés n’étaient pas des paysans, des ouvriers ou des pauvres gens, mais plutôt des bourgeois instruits, cultivés et désireux de faire évoluer la société et de transformer l’Etat.

Le Monument aux Morts 

 Dans toutes les guerres, les familles sont touchées de plein fouet. Et les monuments aux morts de nos villages sont là pour nous le rappeler. Ils ont été érigés pour que l’on n’oublie pas et pour laisser une trace aux générations futures…

NOTRE PASSÉ, NOTRE GLOIRE, NOTRE  ROUTE…

Il est toujours plus facile de faire du bon travail lorsque l'on croit en ce que l'on fait. C'est la raison pour laquelle nous nous engageons à aider davantage de personnes, jour après jour.

Un village, c'est un coffre de souvenirs... 

  

Ancienne route Royale, puis  La Route impériale 7 puis après la chute de l'Empire  Route Nationale 6 ...

Cette ancienne carte postale daterait des années fin 1800 ! Voyez les tenues de ces dames, de ces beaux enfants et de ces messieurs... 

Et aujourd'hui ? quel est son nom ? ... en tout cas, elle est toujours là ! 


Heureux celui qui peut dans nos cités flétries

Contempler un seul soir pour n'oublier jamais

La gloire des couchants sur les épiceries !

Vincent MUSELLI

La première charité d'un village, c'est sa fontaine...  

L'EAU DES FONTAINES ! 

  

J’aime l’eau des fontaines

chantant dans les bassins

sa joyeuse rengaine

aux froufrous cristallins ...

Notre boucher en 1660 ! 

 

Parfois nos recherches nous mènent à la découverte de personnes, restées anonymes, ayant vécu sur notre village il y a plus de 300 ans, et cela est relativement émouvant de trouver quelques bribes de leur vie et de vous les partager.  

La Croix et le chemin de la "Mitanaise"

  

A  l'angle de l'ancien chemin de la Chochère,  se dresse la Croix de la Mitanaise, qui a changé de côté au cours des dernières décennies.

Blottie naguère  sous un épais feuillu protecteur, la Croix de bois sur laquelle on lit « Missions  1923 Famille Gauthier »... 

Bien émouvants sont les souvenirs d'antan...

La Diligence

 l fut un temps, pas si éloigné que cela, où la diligence passait sur notre village, une diligence qui partait de la gare de Chandieu-Toussieu pour desservir notamment Saint Laurent de Mure et sans doute les villages alentours. 

Laurentinois en  1906

En 1906, notre village comptait 1006 habitants exactement, soit environ 6 fois moins qu'aujourd'hui !

En 1906, la plupart de la population sur notre village vit du travail de la terre.

M. Girard, instituteur  

Comme vous l’imaginez sans doute,  retrouver quelques traces de l’histoire de notre village n’est pas chose aisée… 

Mais heureusement, les bibliothèques régionales et départementales regorgent de documents anciens conservés 

Victor Broizat  

Encore une belle photo retrouvée !

On reconnaît M. le Maire de l'époque, Victor Broizat, entouré sans doute de tous les membres de la Batterie Fanfare ... et d'une petite fille. 

Mariages en 1734

En 1734, dans notre beau village de « Saint-Laurent-de-Mures », nous avons retrouvé la trace de 4  mariages qui ont été célébrés cette année -là ! 

Voici les noms des heureux époux de l’époque


Premier ouvrage français sur la maréchalerie et notre maréchal-ferrant en 1717.

 Benoit CUSIN (ou CUZIN)  est né vers 1684 sur notre commune. Il sera maréchal-ferrant. 

Notre village et notre patrimoine sont importants, sachons les transmettre !

Le château Delphinal 

Qui a construit le château Delphinal ? 
JEAN II D'ALBON... 

En 1310, Catherine de Miolans, mariée à Pierre de Chandieu en 1297, veuve et avec un enfant trop jeune pour succéder à son frère, agissant au nom de son fils, Jean de Chandieu, vendit Saint-Laurent au comte Amédée V de Savoie


Une petite pépite retrouvée

 Quand Jérôme, Comte de Disimieu, échange une correspondance avec le Duc de Lesdiguières sur ses terres de la Verpillière, de Colombier et de Saint Laurent en Viennois... 


Le Café Tabac ROURE 

 Voici une très ancienne photo... on y voit le Café  Tabac ROURE... 

 Autrefois, le café et le tabac étaient liés au sentiment de convivialité et aux échanges sociaux... 

Saviez-vous que le bar-tabac trouve son origine dans le monopole d'État sur le tabac 


SAINT LAURENT DE MURE sous la Révolution Française

 

Sous la révolution, on peut dire que l’enthousiasme populaire fut réel :  Le peuple a exigé la liberté et l'égalité. Il les a obtenues.


Le 26 août 1789, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen est adoptée comme préambule à la Constitution : égalité des droits, liberté d'opinion et de la presse, respect de la propriété. Les anciens privilèges sont abolis.


La Paroisse de Colombier et la paroisse de Saugnieu sont rattachées, comme celles de Satolas et Bonce.


Le Velin est attaché au nouveau département de l’Isère, et au diocèse de Grenoble sans que cela n’inquiète l’église lyonnaise.


Saint-Laurent devient la commune de Mures-La-Fontaine -comme Saint-Priest devient Beau-Priest- chef-lieu d’un canton éphémère créé en 1790 et supprimé en 1801 ! 

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Jean César LACOMBE, Général 

Nous avons retrouvé, en parcourant les dossiers militaires, trace d’un Laurentinois.   Jean César Lacombe, né sur notre village le 8 juillet 1904 a reçu différentes distinctions ! 

Son père, né le 4 avril 1876, Jean Joseph LACOMBE,  était maréchal ferrant sur notre village au « quartier de la place », sa mère, Marie-Louise MARIAT, née le 15 mai 1880 à Attignat,  était lingère. 

Il a,  par décret du 3 décembre 1954 en qualité d’Ingénieur Militaire en Chef 1ère Classe Direction des Etudes et Fabrication d’Armements, été fait  CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR.

Ensuite, par décret du 31 septembre 1962, il a été fait OFFICIER DE LA LÉGION D’HONNEUR, en qualité d’Ingénieur militaire Général de 2nde classe Direction des Etudes et Fabrication d’Armements.

Jean LACOMBE est décédé le 1er mars 1964 à l’hôpital du Val de Grâce à Paris, pour preuve ces « télex » que nous avons retrouvé , ancêtre des mails d’aujourd’hui ! 

Les obsèques eurent lieu en l’église de Saint Pothin, Place Edgar Quinet dans le 6ème arrondissement de Lyon.

Sa tombe se trouve dans le cimetière de notre village : belle fierté pour les Laurentinois ! 

 

Fait divers 1875 !



L'on retrouve dans la revue "Le XIXème Siècle" du 1er octobre 1875 un fait divers survenu sur notre village, qui se solde par un coup de feu sur le dénommé "Bissardon".



C'est notre aubergiste M. VIVIER qui transporte le sieur Antoine  Bissardon à l'hôpital de Lyon.



L'histoire ne dit pas si ce Monsieur fut sauvé, et malgré nos recherches, nous n'avons rien trouvé 

Le Prieuré de POULIEU

 

L’origine de Poulieu est incertaine, même si son occupation plus ancienne que 1150 paraît probable. Son site est favorable car étroitement associé aux voies de communications. De plus, Poulieu est bien situé entre ses dépendances. Enfin, la colline qui supporte la plupart de ces village est une terre fertile, située au-dessus d’une très grande forêt.

Et ce serait en 984 qu’apparaît l’église de « Saint-Laurent-Outre-Rhône » ... 

UNE PLACE… UNE HISTOIRE !    PLACE DU 26 AOÛT 1944 

 

Voici l’histoire de Saint Laurent de Mure sous l’occupation ou comment notre village a été sauvé grâce à de courageux Laurentinois !

Le mardi 22 août 1944, une voiture décorée de drapeaux français s’arrêtait devant l’hôtel Vivier. Un maquisard, Jean Dalbion, de Frontonas, en descendit et s’amusa, armé d’une mitraillette à « faire des cartons » dans les affiches de publicité apposées sur les murs de la remise de l’hôtel. 

La carte de Jardinage -  2ème guerre mondiale

Avoir un jardin pendant la guerre était un véritable luxe, aussi chaque mètre carré cultivable était utilisé. A la campagne les propriétaires de terrain en friche étaient sommés 
de les travailler ou de les louer. 



 L’ARCHIPRÊTRÉ DE VELIN et NOTRE BELLE ÉGLISE 

  

Notre église actuelle n’est pas l’église d’origine de notre village, malheureusement. Elle a été reconstruire en 1852/1853 et restaurée en 1989, et personnellement,nous avons pu  participer à cette dernière restauration et aux recherches faites par M. Charlin et l’ancien curé de notre paroisse, Pierre Boudier.

Tous les lieux de culte du Velin relèvent du doyenné de Meyzieu dès le IVème siècle. Cet archiprêtré a construit son église où l’évêque vient baptiser. 

Quand St Laurent se vendait  

 

Nous avons retrouvé un document datant de 1718 !

Le problème jugé est le suivant : 

" Le non-privilégié est-il exempt des droits seigneuriaux qu'il doit pour les biens qu'il acquiert d'un Privilégié ?" 

Il s'agit d'un Arrêt du conseil d'Etat qui maintient le maréchal de Villeroy, en qualité de Chevalier des ordres du roi, dans l'exemption des droits de lots et ventes ... 

 

LES ENFANTS D’ICI… 


Dans les années 1950, faute d'avoir des jeux d'enfants sécurisés,  les gones du quartier  avaient le jeu de la pompe comme amusement, place de l'église. 

La borne fontaine Bayard à « tourniquet » qui n'avait pas vu couler d'eau depuis un certain  temps, offrait un siège pour le postérieur, tournant sur lui-même. 

 Il suffisait de s'y asseoir et que les copains vous fassent tourner, jusqu'à la nausée garantie,  entraînant la chute irrémédiable de l'intéressé assis sur le manège.  


 Après réflexion c'était tout de même assez dangereux ! 

 Quand un adulte se manifestait, à la fois énervé par le grincement de l'engin, et inquiet d'un éventuel accident, la marmaille partait comme une envolée de moineaux !  

 Jusqu'à la fois suivante ! 

Sur cette photo prise vers 1940 , On peut voir la pompe et le bassin désaffectés, le Calvaire sur lequel on lit :  « mission 1875 »  entouré d'une grille. 

  L' épicerie Mme Mathivet : Dans des temps plus anciens ces murs ont vu la présence d'un cinéma, de la poste . On aperçoit encore la fontaine et à la place de l'ancienne maison se trouve actuellement le parking de l'hôtel restaurant Le St Laurent.

Voici notre marché habituel qui perdure encore de nos jours... la photo pourrait dater de 1900 environ... les dames sont bien mises avec leurs beaux chapeaux et notre fontaine est bien présente déjà !

LA FONTAINE PUBLIQUE DE LA PLACE

  

La fontaine, autrefois symbole d’urbanisme et de civilisation, parfois de grandeur de la cité, voire d’hygiène, exigeait un investissement, en travail, en argent, payé par tous pour en assurer la pérennité.

Saviez-vous que la fontaine de St Laurent de Mure, aujourd’hui placée juste devant la Mairie,  a été bâtie avec des fonds comme spécifié dans un acte notarié en 1839 dont vous nous parlerons ? 

L'école Libre

  

 ... de la paroisse de St Laurent de Mure.

C'est sous le gouvernement très anticlérical de Emile Combe en 1903, que la communauté catholique de St Laurent de Mure décide d'ouvrir une école primaire libre pour les filles. 

UNE VISITE PASTORALE !

 

Voici un texte ancien de plus de 400 ans ... 

« Visite pastorale de Mgr de Marquemont (1613-1614)» par Paul Richard ...

Le château de POULIEU

 Dans les années 60, tout le quart nord-est du château a été détruit. Il est possible cependant d’avoir une idée des principaux axes du plan de l’époque médiévale.

Le château s’articule autour d’une tour ronde, assez confortable, avec sa demi-croisée qui apporte de la clarté...

L'ancienne école , devenue notre belle mairie...

L'église, témoignage d'une communauté ancienne installée dans notre village

Le château Delphinal, vestige du Moyen Âge et symbole de notre village

Le Bois du Baron, notre poumon vert et espace de vie...

Le château de Poulieu, ancienne baronnie des moines d'Ainay

La gare de St Exupéry, vue du ciel et vue du village...

Un nom de rue et une histoire... 

Chemin de la Vareille... savez-vous pourquoi ??? 

Un avant... 

Et un après...

LE BUREAU DE POSTE

On comptait en Dauphiné au 18ème siècle, et avant 1790, 28 bureaux de poste et 9 bureaux de distribution particulière.   A la même époque, outre les 16 maître poste aux chevaux sur la route de Lyon à Pierrelatte, il y en avait 13 autres :

- 9 sur la route de Lyon à Grenoble, par Bourgoin à la Frette

- Et 4 sur la route de Bourgoin à Chambéry par la Tour du Pin et Pont de Beauvoisin.

Ces premiers maîtres de poste aux chevaux étaient à : Bron, Saint Laurent de Mure...

L'ALAMBIC  

Avez-vous connu Joseph Perticoz ? 
Il venait de St Chef s’installer avec son alambic derrière le monument aux morts, à l’entrée de la zone artisanale.

C’étaient dans les années 1990, et peut-être même avant.
Les vignerons amateurs, les retraités de la commune ou des environs apportaient leurs fruits qui avaient fermenté : cerises, prunes… ils distillaient le marc de raisin, la 3ème opération après les vendanges et le pressoir.

Du Charbon chez nous...

« Avant le premier conflit mondial, deux puits de sondage furent exécutés pour cette étude du sous-sol, par une société de forages allemande, dont un en bordure de la RN 6, au lieu-dit "la sonde", le deuxième chemin de la Vareille était encore visible du bord du chemin dans le champs attenant l'ancien puits de captage des eaux communal"    
  

 Madame Francia Minjat 



De l'Isère au Rhône...

 Chef-lieu de canton de l'Isère en 1790, Saint-Laurent-de-Mure passe dans le canton d'Heyrieux (Isère) en 1801. En 1968, la commune est retirée de l'Isère et rattachée au département du Rhône. 

Patrimoine et histoire

 Voici retrouvée une carte : "Carte et description générale de Dauphiné avec les confins des païs et provinces voisines" , rédigée et dessinée par Jean de Beins en 1630 ! 

Jean de Beins est un ingénieur géographe/cartographe  du début du XVIIe siècle ayant servi François de Bonne, Seigneur de Lesdiguières (1577/1651).

FOIRE DE LA SAINT LAURENT 

ORIGINE DE LA "FOIRE DE SAINT LAURENT"  !

Qui se souvient de cette foire qui avait lieu dans notre village le 10 août, jour de la Saint Laurent , et dans tout un tas de villages en France  ? qui a participé ? Et en connaissiez-vous l’origine ? 

Créée au Moyen-Age, la Foire Saint-Laurent est la plus ancienne foire de Paris.

RICHESSES DU SOUS-SOL LAURENAIS !


  

François Walckeaner,  né le 18 juillet 1889 à  Le Pecq dans les  Yvelines (78)  est issu d’une famille de la noblesse française .

Capitaine aviateur, chef d'escadrille, il reçut la Croix de guerre pour la 1ère guerre mondiale, et fut fait officier de la Légion d’honneur. 
...

ADIEU A : 

L'HÔTEL GUILLERMET, HÔTEL DE SAVOIE... 

 Et puis, il y avait les cafés : là où les hommes se retrouvaient, on allait "boire le coup", on discutait, parfois le ton montait, on refaisait le monde.. le temps et les hommes effacent les souvenirs... n'oublions pas notre passé..

Notre histoire : Des bandits de grands chemin en 1798 

 Les fameuses bandes de brigands du XVIIe et du XVIIIe siècle ont fleuri en temps de paix comme en temps de guerre, mais saviez-vous que Claude BIED, Châtelain domicilié à Saint-Laurent de Mure , notaire royal, et qui  fut l’un des premiers  maires "Républicains" de notre commune arrêta des bandits qui sévissaient entre Saint Laurent de Mure et la Verpillière ?....

LE VINGTAIN, Patrimoine Laurenais

Nous avons retrouvé trace de notre village au Moyen Âge, et il semblerait que la communauté laurenaise était à cette époque considérée plutôt comme aisée.

LE BOIS DU BARON

  

Cette vieille bâtisse qui a fait tant parler les enfants, imaginant toute sorte de monstres et de fantômes à l'intérieur, a probablement été construite sous le règne de Louis XVI ou Louis XV dit-on... mais des doutes subsistent encore...

Cette maison bourgeoise est appelée par les Laurentinois "Château du Baron"... De style Second Empire, implantée au sommet d'un immense parc de plus de deux hectares, comprenait le vaste "Clos de la Foire".

 Le bois du baron du domaine des Garnier-St Laurent a été acheté par Claude Bied, un notaire royal sous l’ancien régime et un des premiers maires « républicains » de Saint Laurent de Mure. Sa fille Louise en héritera au moment de son mariage..

LE CHÂTEAU DELPHINAL

En 1310, Catherine de Miolans, mariée à Pierre de Chandieu en 1297, veuve et avec un enfant trop jeune pour succéder à son frère, agissant au nom de son fils, Jean de Chandieu, vendit Saint-Laurent au comte Amédée V de Savoie. Peu après cette extension savoyarde, le dauphin Jean II d’Albon (Jean II de la Tour du Pin dit Jean II de Viennois comte d’Albon) occupa notre pays et, pour bien affirmer ses prétentions, entreprit la construction du château dont nous pouvons toujours aujourd’hui en admirer les ruines et nous faire ainsi une idée de son importance de l’époque.

Construit entre 1310 et 1314, cette importante place delphinale fut concédée officiellement aux dauphins par le Traité de Villardbenoît le 10 juin 1314 ...

C’est ainsi que s’organisa le « mandement » de Saint-Laurent qui comporta désormais quatre différents lieux : la paroisse de Saint-Laurent, Poullieu, Mures et Quincieu, petit village à l’entrée d’Azieu.

LA CHAPELLE DE POULIEU

 

Les relations entre les abbayes et prieurés et le monde séculier constituent un chapitre essentiel de leur histoire. L’insertion des monastères dans la société féodale, l’acquisition de droits seigneuriaux, l’exercice du pouvoir temporel et aussi la nécessité de se défendre et de dresser des fortifications favorisent leur rôle politique comme le souligne l’exemple du Lyonnais.

 Vers 930, à Paolleu, l’abbé d'Ainay de l’époque, Josserand, Seigneur du lieu, fait construire une maison-forte dont subsistent encore deux ailes et une tour ronde, maison pour abriter un prieuré et ses quelques moines. Cette puissante congrégation de Bénédictins était installée dans une abbaye située sur une île au milieu du Rhône. Aujourd’hui subsiste encore l’église Saint Martin d’Ainay à Lyon, consacrée en 1107.
  

Le Grand Prieur était « patron » des paroisses de Saint-Laurent, de Saint-Bonnet-en-Velin, de Grenay, et ce déjà au XIIème siècle.

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